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Nicolas BOLDYCH
MAISON DE LA CÔTE / 6, Rue du Château

Déplier la montagne
Le format du panorama me permet de saisir la montagne comme un rythme global, comme une longue phrase avec sa ponctuation de sommets et de cols. J’inspecte des plis d’ombre et les volumes mis en évidence par la lumière tout au long des heures passées en face à face avec elle. En Savoie, Isère, Hautes-Alpes ou Drôme, je tente d’écrire la montagne, ses enchaînements et échancrures, avec des crayons de couleurs, avec des marqueurs. Je la déplie selon plusieurs points de vue successifs ensuite combinés en un seul dessin continu, un panorama qui aboutira lui-même à un Leporello : une montagne de poche à déplier et replier.

Valérie BOURRET
MAISON MAUNIER / 78, Rue Henri Peuzin

C’est comme une petite rétrospective, c’est comme le temps du dessin… un autre temps. Si j’écrivais un dessin avec un marteau et une enclume, je dessinerais le temps. Si je dessinais un écrit avec une enclume et un marteau, j’écrirais un dessin en tic-toque de plumes. Un maréchal ferrant à qui je soutenais que ce fut possible, m’envoya parler à son cheval devenu sourd depuis quelques années.
Ces yeux m’ont répondu. Tic et toque chassaient le grand balancier du temps des mouches. Il savait le temps et sa couleur. Il aurait pu l’écrire à la plume et le dessiner me disais-je. Je revenais donc vers la marée à cheval sur le temps, ses cheveux avaient repoussé et je voyais bien que le cheval sourd au loin dans le pré, avait mis ses pattes en ciseaux, comme deux aiguilles du temps dans ses longs cils.

Pascal CATRY
MAISON BROCHIER / Rue du Château

Pascal CATRY, plasticien-zingueur, a un rôle de passeur. Sous ses mains, l’objet utilitaire sort de l’anonymat et devient une œuvre d’art. Une fois nettoyée l’épiderme de la gouttière laisse apparaître les stigmates du temps passé, mémoire de plusieurs décennies de pluie, vent, soleil… tranches de vie. Une simple remise à plat, sans autre intervention, et l’artiste assemble les plaques de zinc laissant parler la poésie de cette nouvelle écriture mi-abstraite, mi-figurative… une renaissance qui laisse toute sa place à l’imagination et à nos paysages intérieurs.

Josée COQUELIN
PLACE DES TILLEULS / Rue des Tilleuls

Du désert Arctique à l’Arizona, Josée Coquelin transfigure les poussières du monde entier, les terres chargées volcaniques, les poudres métalliques fossilisées dans le verre et autres médiums, sans limites, ni frontières… Réalisant ainsi des installations in-situ, éphémères ou événementiels en France, Europe, États Unis, Afrique et Moyen- Orient… sur des sites paysagers et urbains (Parcs, Monuments historiques, friches industrielles, etc.). Jouant ainsi avec les éléments naturels et la mise en abîme, tel un pont vers le dépassement, le merveilleux, invitation au voyage vers la lumière et l’extraordinaire…

Christine DABADIE FABREGUETTES
MAISON PAUL / 4, Rue du Pressoir

J’aime travailler en écho à un poème, une musique, une rencontre, un élément ou une saison de la nature. J’aime jouer avec les signes de l’écriture chinoise qui sont autant de poèmes en images.
J’aime vivre en résonance et laisser l’encre tracer et cacher dans le papier les mystères de la vie en perpétuelle métamorphose. J’utilise pour ce travail les outils traditionnels des peintres-poètes-calligraphes, le papier végétal d’une grande douceur qui se laisse pénétrer jusqu’ au cœur par l’encre au noir pro- fond et les couleurs naturelles transparentes. Le pinceau, dansant sur le papier, donne le rythme.

Anne-Marie DE SAINT MICHEL
LA CATÉCHÈSE / 54, Rue Henri Peuzin

D’abord viennent les couleurs, celles du moment, de la saison, d’un lieu, d’une émotion. Puis surgissent les formes, les lignes, d’abord aléatoires. Mais si j’ai renoncé à copier la nature, c’est sous sa dictée d’eau, de roches, de ciels, que naissent mes paysages imaginaires, comme elle capricieux et changeants, jusqu’à l’ultime toucher du pinceau.

Gérald DE VIVIES
MURPHY GROCERY / 87, rue Henri Peuzin

Depuis quelques années grâce à la photographie, j’explore formes, matières et couleurs des semences dites «paysannes» et, je tente de rendre à ces merveilles de la nature, leur vrai sens : celui de la reproduction. Pour cette exposition, je vais créer plusieurs pièces, chacune ayant pour origine une photographie de semence, qui par les différentes mises en exposition vont exprimer la croissance de la plante sur une génération ou un nombre d’années donné. Le but de ce travail est de nous donner à réfléchir sur la notion naturelle de reproduction de semences paysannes en montrant par ces différentes mises en exposition, les quantités de plantes ou légumes pouvant exister en partant d’une seule de ces étranges créatures.

Jean Pierre DUPONT
BOUTIQUE DU ROCHER/ 2, Rue du Portail

« Pourquoi ne pas tenter de peindre l’insaisissable comme le vent, la nuit, la chaleur d’un jour d’été, le changement des saisons ou de son humeur, etc. ? »

Jean Charles EDEL
MAISON DU FERBLANTIER / 38, Rue Henri Peuzin

J’expérimente les volumes et les ombres, le jour et la nuit, le réel et l’étrange, le naïf, le naturalisme, l’hyper réalisme, tout en laissant une place singulière à l’imaginaire. Dans un monde où tout va vite, où tout peut être vite fait, défait, refait… J’ai l’obsession du détail, et je prends le parti d’affronter la feuille blanche avec patience, sans droit à l’erreur, sans subterfuge de la couleur, au trait et au point, à l’encre noire, au feutre, au Rotring et à la plume.

Barbara FOUGNON
GARAGE BLEU/ Esplanade Ste Catherine

Forêt d’hommes est un groupe sculptural en cours de construction, migratoire et itinérant. Chaque homme est construit dans un lieu et/ou des circonstances différentes, parfois en cocréation avec d’autres personnes, en utilisant la terre de chaque lieu. Les Hommes se regroupent au fur et à mesure de la croissance de cette Forêt, s’exposant silencieusement à la rencontre, en tant que groupe et en tant qu’individus singuliers, dans le dénuement de leur simple présence. Ce travail est pour moi une manière de sonder un mystère sans tenter de l’élucider, et d’ouvrir des questionnements avec pacifisme.

Guy FREDERICQ
MAIRIE / 1, Rue du portail, salle des mariages

L’actualité de la condition humaine est le fil conducteur de ma sculpture.
Mes pièces évoquent l’inhumanité d’une société qui détruit la planète, le profit d’un petit nombre au détriment du bien commun.

Christophe GALLERON
LA CHAPELLE / Chemin de la Chapelle

Portrait d’un glacier est un projet initié en 2016 et composé de peintures, de dessins ainsi que de plusieurs films d'animation. Depuis sept ans j’explore l’univers de la haute montagne en dessinant la trajectoire incertaine d’un guide imaginaire nommé Angelo dont j’ai trouvé la trace sous la forme d’un graffiti dans un vieux refuge de l’Oisans. Ces créations graphiques me permettent d’approcher le mystère de son existence ainsi que la beauté et la fragilité de ce monde de roche et de glace.

Eugène PINERO BALASTEGUI
MAISON ENCHANTIER / 32, Rue Henri Peuzin

Pour ma 17ème participation, j’ai souhaité exposer l’étendue de mes champs d’expression artistique. En quelque sorte une mise à nu de ma sensibilité créative qui tutoie la sculpture sur pierre, le bois, le modelage papier, le moulage béton, la photographie, la peinture… Il me parait toujours intéressant d’entremêler les médias artistiques. C’est pourquoi mes sculptures se muent facilement en photo ou peinture. J’aime ce va et vient qui nourrit ma réflexion pour tendre vers une création polymorphe.

Dominique POUZOL
CAVE DU PRESBYTERE / Rue du bourg Reynaud

Avec mes représentations de visages, j’effectue une sorte de retour aux sources en abordant ce genre fondamental de l’histoire de l’art : le portrait.
D’ailleurs, dans cette série, la frontière est floue entre portrait et caricature. Peut-être est-ce une façon de redéfinir le beau et d’en proposer une vision plus personnelle. Car qu’est-ce que le beau ? Est-ce important ? Est-on appelé à dévaloriser systématiquement ce qui ne serait pas considéré comme beau ? Moi je préfère mettre en avant le VRAI. Mais alors selon quels canons ?

Pascal RAGOUCY
MAISON BROCHIER / rue du Château

Photographe – peut-être – Plasticien – Graveur – peut-être – mais là n’est pas le propos.
La transcription du temps – ou plutôt des durées – qui s’imbriquent et se superposent, la perception des énergies en présence, la démonstration de la précarité de ce qui nous entoure, voila ma voie. L’humain suggéré, plutôt que montré, entre dans mes compositions et installations pour témoigner, laisser trace…
Pas de nostalgie, mais plutôt une volonté de constat, c’est comme çà… libre au spectateur d’y plaquer sa propre histoire, ses propres interrogations… Dans mon approche, apparemment toute en dualité – confrontation / effacement – c’est en fait le vide médian, le souffle esprit, la tension qui maintient le tout que je cherche à faire ressentir. C’est cette notion de délabrement / renaissance perpétuelle que je recherche. Nous ne sommes que ce que nos peurs nous permettent d’être.

Nathalie RAK
MAISON ROCHE / Rue du Bourg Reynaud

Ayant depuis toujours un intérêt particulier pour le textile, il est devenu un de mes modes d’expression favori, cependant je m’intéresse actuellement aux matières naturelles. Puisant aussi bien dans l’art populaire, singulier ou contemporain, mes travaux s’orientent naturellement vers des formes orga- niques, baroques et décoratives. Je joue de cet artifice décoratif pour créer des espaces où cohabitent tour à tour, parodie, fantaisie, humour, incongruité et malaise. Inspirée par de multiples sources (vie quotidienne, littérature, sciences…), mon travail s’articule autour de l’homme, son environnement social, culturel ou géographique et interroge les liens qui les unis.

Marion RICHAUME
HANG’ART / Route de Grenoble

Ayant depuis toujours un intérêt particulier pour le textile, il est devenu un de mes modes d’expression favori, cependant je m’intéresse actuellement aux matières naturelles. Puisant aussi bien dans l’art populaire, singulier ou contemporain, mes travaux s’orientent naturellement vers des formes organiques, baroques et décoratives. Je joue de cet artifice décoratif pour créer des espaces où cohabitent tour à tour, parodie, fantaisie, humour, incongruité et malaise. Inspirée par de multiples sources (vie quotidienne, littérature, sciences…), mon travail s’articule autour de l’homme, son environnement social, culturel ou géographique et interroge les liens qui les unis.

Paule RICHÉ
FORGE LESDIGUIÈRES / Place de la Juiverie

Porter son attention sur l’infiniment grand comme sur l’infiniment petit, être attentive à la diversité de la nature, au répertoire de formes infinies qu’elle nous offre. Rester en éveil, sensible au moindre signe de beauté, la chercher là où on ne la soupçonne pas. Sublimer pour mieux regarder. Créer c’est chercher une écriture du monde et rendre compte de son unicité, de sa beauté et de sa vulnérabilité.

Joseph ROTH
ECOMUSÉE / Boulevard de la Digue

Mon travail se base essentiellement sur le psychisme et les sensations, mais d’un point de vue chorégraphique. Mes personnages, s’ils s’expriment rarement par les mots, laissent apparaître leurs émotions par l’intention de leurs mouvements, aussi infimes soient-ils – l’immobilité étant déjà un mouvement temporel. Avant d’être les protagonistes d’un scénario, ce sont des enveloppes qui ressentent. D’abord physiquement, via le contact sensoriel avec leur environnement et leurs semblables; puis émotionnellement, via la sémantique des situations et des gestes.
Voici tout un tas d’acrobates qui bien que dotés d’attributs morphologiques distinctifs et variés, oublient leur individualité lorsqu’il s’agit de construire ensemble.

Luc ROUAULT
FORGE LESDIGUIÈRES / Place de la Juiverie

Sculpteur, plasticien, poète. Quelques soient moyens, les matières et les matériaux utilisés dans mon parcours d’artiste, la motivation tenace qui me porte est toujours la même : tenter des occasions pour la rencontre, et questionner le mystère infini des « relations» sans lesquelles il y aurait « quelque chose plutôt que rien… ». Mais d’ailleurs… en est-on si certain ?

Émile ROULET
ECOMUSÉE / Boulevard de la Digue

Provenant moi-même d’une zone d’entre deux, les notions de Seuils, d’intermédiaires et d’échelle se sont révélées comme centrales dans mes recherches. Dans chaque espace géographique comme social, la question « Qu’est-ce que je fais là ? » est devenu une sorte de mantra. Contes, histoire(s), fictions spéculatives…
Dans ma pratique, la narration est restée mon phare : quelles histoires les images peuvent-elles raconter ? comment peut-on dévoiler sentiments internes, atmosphères trop nébuleuses à verbaliser ? comment peut-on jouer avec le réel ? En passant par la bande dessinée, la photographie, et le cinéma d’animation, j’explore les différentes facettes de ces questions.

Raphaël SAMAKH
MAISON ROCHE / Rue du Bourg Reynaud

Artiste illustrateur, je joue entre deux milieux artistiques : un pied dans l’illustration ludique jeunesse et littéraire, l’autre dans l’art contemporain. Alterner ces deux milieux m’amène régulièrement à créer des ponts, des passages qui rassemblent deux cultures/pratiques bien trop souvent dissociées. Pour moi le dessin n’est pas fixé par un style, à l’image de notre monde, il est en perpétuelle métamorphose. Ces transformations possibles me permettent de m’adapter à différents projets imaginaires. Il ne s’agit en aucun cas de dessiner ce que l’on voit, mais ce que l’on comprend de notre monde et de ses différentes interprétations.

Michel VILAGE
ATELIER D’ANTHONY / 4, Rue du Portail

Dans ma démarche récente je lie un travail que j’ai effectué en gravure en 1973 qui resurgit presque un demi-siècle après sur une vision des paysages de Qumran sur lesquels je ne me suis jamais rendu sauf dans une pensée mystique.
Dans ma recherche j’ai mémoire de tous les grands maîtres qui nous ont précédés et j’essaie d’être à la hauteur des souvenirs que j’en ai, pour communiquer le beau et le vrai de la création du monde.

Colin ZMIROU-MACBRIDE
MAISON DU FERBLANTIER / 38, Rue Henri Peuzin

Je n’ai pas de démarche artistique particulière… Un paysage, une scène de la vie de tous les jours, un bouquet de fleurs, je me laisse porter en ne lâchant mon travail que lorsqu’il me semble terminé ; souvent assez rapidement.

Emakimono géant des enfants
ATELIER DU PEINTRE / Sous la placette, Rue Varanfrain

Réalisé par les enfants et Estelle Grisot artiste peintre aux dernières expositions Serres Lez’Arts, en septembre 2022, lors de l’atelier participatif et de l’accueil des scolaires.
Sur la place du marché de Serres, ensoleillée, ventée et mouvementée, les groupes d’enfants des écoles environnantes se sont succédé. Ils ont tout d’abord découvert avec curiosité le matériel traditionnel, chinois et japonais, de peinture à l’encre et à l’aquarelle. Puis ils ont pu expérimenter une gestuelle spécifique du pinceau et un « jeu d’écriture du paysage ». Sur un long rouleau de papier (de plus de 5 mètres de long et de 45 centimètres de haut), chacun a participé à la réalisation d’un « paysage au ras du sol ». Chacun a pu tracer une roche et des herbes, ou une branche et des feuillages, qui accueillent quelques fleurs ou insectes.
Pour chaque élément à représenter, un outil (gros pinceau touffu ou petit bout de bois), une teinte (sombre ou pâle, chaude ou froide), un geste (raide ou courbe, retenu ou libéré) ont été imposés. Le choix des motifs est en lien avec les sujets classiques de base de la peinture chinoise et japonaise : l’orchidée, le bambou, le chrysanthème et le prunus. Ces motifs proposent d’ouvrir un regard, tout autant attentif qu’ému, sur les nuances, les différences et les contrastes merveilleux, présents dans la nature qui nous entoure.

Exposition des Classes de 5ème
OFFICE DU TOURISME / Place du Lac

Jusqu’à présent l’Office du tourisme accueillait une exposition collective réunissant tous les artistes autour d’un thème commun. Pour cette 20ème édition, nous avons invité les artistes à travailler sur le thème de l’étendard / drapeau qui seront exposés dans les rues de Serres.
La salle d’exposition de l’office du tourisme nous donne l’occasion de mettre en valeur le travail de partenariat réalisé avec le collège de Serres dans le cadre des résidences « Regards sur le territoire ». Cette année Stephanie Pelletrat et Ced Rouz artistes en résidence ont travaillé avec les 2 classes de 5ème. Les collégiens ont pu ainsi bénéficier du regard de ces artistes et partager leurs savoir-faire : travail de la forge, sculpture sur pierre, impression végétale sur tissu, porcelaine papier, dessin, frottage… autant de techniques artistiques qu’ont pu explorer les jeunes pour comprendre ce qu’est une démarche artistique et entrevoir leur territoire différemment.

Travaux d’ateliers et point info
SALLE JEAN IMBERT / 34 Rue Varanfrain

C’est du 9 Mai au 20 Juin 2023, que l’association Serres Lez’Arts, avec le soutien de la Région Sud, a mis en place sa première session de formation recevant ainsi 7 stagiaires. Cette formation comprend 2 axes : théorique et pratique, elle est encadrée par plusieurs formateurs professionnels.
Cette formation permet de concevoir, proposer et mettre en place des ateliers d’arts visuels à l’attention de tous types de publics.

Vitrine des lots de la tombola
CHEZ BILLY / 76, rue Henri Peuzin

TOMBOL’ARTISTIQUE Vitrine
des lots et des œuvres à gagner : Chez Billy, 76 rue Henri Peuzin. Billet de tombola en vente 5 € à l’Office du tourisme et à la buvette. Tirage des lots dimanche 17 à 18 h sur la Placette.