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Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Exposition collective :
Le miroir

Comme chaque année, les expositions se dérouleront dans des lieux prêtés par les Serrois et répartis dans tout le village. Serres Lez’Arts attribue un espace à chaque artiste. Il existe néanmoins un lieu d’exposition collective, lié au vernissage de la manifestation, dans lequel tous les artistes sont représentés autour d’un thème commun : pour cette 15ème année, le «support ou thème» est «Le miroir». Chaque artiste s’est emparé librement de ce «support ou thème» : peinture, volume, collage, photo, autres dispositifs.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Stéphanie Rauchwarter :
Art graphique et art éolien
Autriche Vienne - ste@collaction.at
Site Internet : www.collaction.at

“Rencontre dans les Bois”
Mon intention est créer une atmosphère spéciale avec l’interaction d’assemblages différents. Le mouvement de certains éléments produit par la présence des visiteurs et les jeux de lumière contribue à l’ambiance de l’installation autour des:
-« Concubines du Vent » personnages mythologiques (en Allemand le mot Windsbraut peut aussi signifier une turbulence.)
-« Papillons de Nuit » dont la beauté et la fragilité font référence à la fragilité de nos écosystèmes et à la disparition de la diversité de la faune.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Casper Hoogzaad :
Peinture
Middelburg, Pays-Bas - casperhoogzaad@hetnet.nl
Site Internet : www.casperhoogzaad.nl

Dans mes dessins et peintures je rends visible l’autre. Les personnes que je rencontre dans mes rêves et au cours des journées me montrent que j’existe. Mes dessins sont l’interprétation d’émotions à travers l’expérience de la pose.
Nous vivons dans un monde où les images nous submergent. Des autoportraits également, des « selfies »... Cette culture de l’image de soi reste superficielle et nous parle de notre vanité. Je retourne vers la tradition de la recherche de l’être en sa totalité. Peut-être en me référant à la tradition Flamande du siècle dernier.
Je regarde l’autre et ce faisant, j’essaye de découvrir qui se cache au plus profond de moi. C’est curieux que j’aie besoin de l’autre pour me voir moi-même et réaliser que je suis là. Il est impossible de s’ignorer et nous avons besoin de montrer notre existence à l’autre. Ce qui m’importe c’est de mettre toutes ces intentions dans mes dessins.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Jean Millon :
Encre
34000 Montpellier - fam.millon@orange.fr
Site Internet : jeanmillonencre.blogspot.fr

Les « matériaux » : le papier et l’encre, m’accompagnent maintenant depuis bientôt vingt ans… Au fil de mes rencontres, de mes lectures ou au détour d’expositions, certains traits, certaines matières, certaines sensations, me touchent et s’imposent à moi comme des lieux de rencontres plus intimes qu’il me faut pousser plus loin sur la surface du papier. Le pinceau de crins de cheval (2,5 cm de diamètre et 15 cm de longueur de poils) fait suite au pinceau plus raide aux poils de sanglier. Il est plus souple et sa réserve plus grande. C’est ainsi sur l’Asie, que se sont ouvertes de nombreuses portes, techniques, teintures, encres. Et avec elles tout un monde de poésies, de recherches, de regards et d’écoutes.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Émilie Nguyen Van :
Installation
34 St Clément de Rivière - vahinesidem@yahoo.fr
Site Internet : www.vahinesidem.com

Émilie Nguyen Van est une artiste qui aime la construction des images mentales. Comment elles prennent corps, s’insèrent dans les tissus sociaux et nous incorporent. Le travail philosophique de Marie-Josée Mondzain nourrit ces réflexions et ces pensées. Après un questionnement existentiel lors de son mémoire « Cherchez l’artiste – L’image de soi dans le tapis de l’Art », elle étend ces recherches sur l’identité à l’utilisation du doute dans les images contemporaines. Elle observe cette curieuse position dans lequel le spectateur baigne : un entremêlement de vrai et de faux.
À travers Inside Down, il faut faire face à « l’ère des dangers invisibles ». Ces dangers se trouvent à l’intérieur de ce qui se consomme et agissent de l’intérieur, un poison sinueux et silencieux. Ces petites substances se faufilent comme des chevaux de Troie : le cadeau qui fait l’ennemi. Comment s’insurger, se révolter face à quelque chose qu’on ne peut voir et qui est, de plus, souvent nié ou ignoré ? Le doute procure une subsistance à ces substances, il gèle et fige les pensées.
Crystallization est une installation évoquant cette disparition progressive et secrète, peut-être un présage d’Yôko Ogawa. La Révolution Verte continue son chemin : 75% des insectes volants ont disparu en 30 ans à cause de notre modèle agricole. Mais le doute subsiste grâce à un entremêlement de vrai et de faux, de représentations symboliques, de constructions de mythes.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Claude Ballaré et Jean-Olivier Majastre :
Collage
26 Crest et 38 Grenoble - claude.ballare@gmail.com
jeanoliviermajastre@gmail.com

Reliquaires, collages, livres-objets, collaborations avec Droséra

Rassembler tout d’abord, relier des objets insensés, côtoyer l’
Etrangeté, faire coexister des cultures dispersées pour une
Liturgie nouvelle, un cérémonial inspiré, une
Initiation
Quand se découvre la quintessence des choses en une synthèse
Unique, mais avant tout
Artistique, quand les rêves se prennent aux séductions de signes
Inconnus, pour un nouveau
Regard, pour un nouveau départ, pour un autre univers une mise
En forme du monde, aux confins du sacré, comme un Secret.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Chloé Gadbois-Lamer :
Photographie - 05000 Sigoyer
chloegadboislamer@gmail.com
Site Internet : www.laclaque.be
Quand l’Homme vit un quotidien en lien fort avec la nature, où qu’il soit sur la terre, ses préoccupations fondamentales sont les mêmes, s’adapter à son environnement, aux éléments et c’est justement là que mon regard se pose. C’est vers cette démarche que je m’oriente : lorsque du réel, émergent des images « magiques » qui s’imprègnent de mythe et d’étrange.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Guy Frédéricq :
Sculpture
82 Lauzerte - guyfredericq@orange.fr
Site : guyfredericq.hautetfort.com

« Moderne primitif » c’est ainsi que je définis mon travail, fruit de ma recherche sur les matières, les formes et les textures. Je travaille toujours en réaction à l’actualité, à une lecture, à une rencontre… Les sculptures que j’expose à Serres Lez’Arts abordent le thème de la transmission :
« Cocon #1 » : la sériciculture était très présente en France jusque dans les années 60, des épizooties ont décimé les populations de vers à soie. Puis la loi du « toujours moins cher » fait quasiment disparaître la production locale.
« Tsuba #2 » : c’est une garde de sabre de samouraï (surdimensionnée). Le Japon fait le choix de perpétuer des savoir-faire ancestraux par les « trésors nationaux vivants » (biens culturels immatériels importants).

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Landry Gicquiaux :
Gravure
33000 Bordeaux - didyland@gmail.com
Site INternet : landry-gicquiaux.com

Les gravures de Landry Gicquiaux sont inspirées de la nature, les mystères de l’éthérique et de l’infiniment petit. L’artiste est natif des Hautes-Alpes.
De sa relation à l’univers de la montagne, la nature et la forêt, il puise son inspiration. Dans ses paysages gravés à l’eau forte ou à la pointe sèche, minéraux, énergies et végétaux se confondent. Les visages et les formes des êtres de la nature d’ordinaire invisibles, nés de dimensions impalpables, s’inscrivent dans des décors imaginaires. De son écriture automatique, le graveur livre une expérience entre spiritualité et poésie.
Dans des paysages imaginaires où s’entremêlent le minéral et le végétal apparaissent en silence des êtres de la nature.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Alain Blancard :
Photographie
05300 Ribiers
alainblancard@live.fr
Mon travail photographique consiste à saisir des instants de réel (nature, objets, gens) au gré de rencontres souvent aléatoires pour en restituer la présence, habituellement enfouie sous nos préoccupations quotidiennes. Recherche d’un travail photographique dans des compositions ressemblant à des tableaux ou des encres de Chine. Les sujets sont simples, essentiellement choisis pour leurs graphismes avec cette sensation d’être dessinés à la main. Le noir et blanc et l’inversion des deux couleurs accentuent cette proposition artistique

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Philippe Rodriguez :
Dessin / Peinture
05700 La Bâtie Montsaléon vinomelody@orange.fr
Site Internet : facebook rodrigo

Je situerai mes recherches actuelles dans le champ de l’art dit primitif, fouillant dans l’inconscient et exprimant, à partir d’une mythologie personnelle et de ses allégories, ce que je ressens de mon environnement quotidien jusqu’à l’actualité du vaste monde engagé dans une course folle aux accélérations exponentielles.
Ces combinaisons de créatures hybrides, d’humanoïdes impossibles ici, ces chaînes d’ADN chimériques, souvent connectées entre elles par des liens organiques, se retrouvent dans des situations aux devenirs incertains, à errer dans des espaces de couleur, eux-mêmes zones d’intensités variables. Elles se croisent, se superposent, essaient de se composer en récits sous forme d’idéogrammes, de glyphes…pour se trouver un sens ou un cadre, tenter de se construire des points de fuite, balisés de repères improbables… Pourtant c’est toujours l’illusion qui remporte la mise.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Lou Morlier :
Vidéo / Installation audiovisuelle
67000 Strasbourg
lou.morlier@gmail.com

J’organise la rencontre d’images rapportées, arrachées à leur contexte natal et exposées dans un environnement artificiel ; celui de l’installation audiovisuelle, du film, de la performance ou encore du poème. Il me tient à coeur de découvrir les significations souterraines des images et des sons que j’amasse lors de mes croisières numériques. Tantôt archéologue ou anthropologue, tantôt fabulateur ou équilibriste, je documente et manipule le réel dans un même mouvement de réinterprétation poétique. Je porte ainsi un intérêt singulier à l’esthétisation du dysfonctionnement, en jouant par exemple sur les erreurs d’encodage, pour rendre compte d’une réalité altérée. Cette déréalisation exprime pour moi le sentiment de l’absurde : une dissonance entre nos attentes face au monde et l’expérience que l’on en fait. Dans une démarche détritivore, je recycle les débris d’une mémoire éclatée: images d’enfance colorées par le médiéval-fantastique et les univers vidéoludiques, épaves pixélisées portées sur mes rivages par le ressac des océans de synthèse.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Claire Bourguignon :
Gravure
04 Montagnac-Montpezat
clairesahondra@gmail.com

Née à Madagascar et ayant grandi au Maroc, je suis imprégnée de ces cultures et paysages qui m’inspirent quotidiennement dans ma vie et mon art. Depuis 3 ans je m’exprime par le biais de la gravure : pointe sèche, eau forte et aquatinte. Ce nouveau support de la plaque de métal m’œuvre à de nouvelles perspectives et me permet de traduire mes rêves, mes rencontres et mon imaginaire.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Sabine Hautefeuille :
Peinture et illustration
62 Arques - baobab@sabdesign.fr
Site Internet : www.sabine-hautefeuille.fr

Cette nouvelle série de tableaux à huile sur toile «Les FLAMBOYANTS» est inspirée de mes voyages : ici les enfants du Nord de l’Europe. Instantanés de leur vie par toutes les saisons, surpris par le spectateur la plupart des enfants nous regardent en continuant leurs activités.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Noëlle Samé :
Peinture et encre
84 Beaumes de Venise noellesame@orange.fr
Site Internet : noelle-same.fr

L’école qui m’a formée à la peinture est l’Académie de Peinture Orientale de Paris, créée en 1964 par le Maître coréen Ung-No Lee. Lorsque je peins, j’ai la sensation de sculpter chaque personnage, visage, en faisant pénétrer l’encre jusqu’au coeur du papier. Jeu de l’eau et de l’encre. Organisation des espaces, des vides, d’où naissent le dialogue, le mouvement. C’est un travail de l’instant. Il n’est pas possible de revenir sur la forme, l’effacer, mais l’accueillir. Simplement composer avec ce qui surgit.
Le choix de travailler avec peu de couleurs laisse toute ma concentration dans la force, l’intention de mon geste.
Chaque réalisation est une rencontre poétique qui transcrit ce qui me touche.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Christiane Erard :
Sculpture
05400 Montmaur - cerard@skynet.be
Site : www.christiane-erard.com

Depuis 25 ans j’ai trouvé dans la sculpture mon vrai mode d’expression. Avec la pierre, j’ai l’impression d’un dialogue … Avec la terre, c’est différent, elle se laisse pétrir, conquérir… Elle est de notre mère la Terre, celle qui nous nourrit... Elle se donne, elle est généreuse. Avec le verre, c’est une histoire d’amour difficile! mais j’aime sa transparence, il est tour à tour l’eau, le ciel, l’air ou l’invisible… Avec le bronze, c’est l’alliance de feu pour l’éternité, c’est un pacte, quelque chose d’une union solide. Grâce à toutes ces matières vivantes, je peux exprimer : la richesse de mes rencontres, ma quête personnelle et spirituelle, mes espérances et tout ce qui me fait vibrer.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Raphaël SAMAKH :
Illustration et gravure
05700 Serres
samakh.raphael@gmail.com

Pour moi, le dessin n’est pas seulement une image de la réalité; ce n’est pas seulement l’observation et la copie ou la représentation, mais plutôt la façon dont nous observons et comprenons les choses qui nous entourent. Le dessin est ma spécialité et prend la majeure partie de mon temps, mais les autres arts tels le théâtre, le cirque, la musique, la danse … sont des sources d’inspiration importantes qui nourrissent mes envies créatives. Aujourd’hui mon travail est orienté vers l’illustration et la bande dessinée. Ce sont pour moi les médiums les plus aptes à démontrer et exprimer les histoires que j’interprète du monde.

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Basu Madhu :
Peinture
75 Paris - basu.painter@gmail.com
Site : ww w.madhu-basu.com

C’est en 2013 que Madhu Basu fait entrer la feuille d’or dans son travail. Aux premières toiles entièrement couvertes de feuilles d’or succèdent sur la même toile les poteries de la série Magma et la feuille d’or. Première impression : l’étonnement. L’étonnement de l’oeil né du contraste entre l’opacité du noir et de la feuille d’or, mise en contact immédiat. Au premier regard, le tableau est un espace obscur entouré de lumière. Puis on retrouve les nuances de noir et de gris où la couche de pigment est par endroits si fine qu’elle laisse transparaître la trame de la toile. Et l’or vient toucher ici la toile presque brute et là le noir le plus profond où s’engloutit toute lumière. Là, le bord des feuilles d’or qu’il a fallu presser un peu plus fortement pour les fixer, mais pas trop car la feuille d’or par sa légèreté et sa fragilité tient plus de la feuille de papier à cigarette que du lingot, intensifie la luminosité de la limite. Le recours à la feuille d’or a été accompagné d’une transformation de la composition des poteries. Les dernières privilégient la verticalité, et même le risque de déséquilibre et pourtant, elles tiennent debout. L’or qui les entoure n’en ferait-il pas des icônes ?

Les 21, 22, et 23 septembre 2018

Exposition des travaux d’ateliers adultes :



Les ateliers adultes de Paule Riché sont ouverts tout au long de l’année :
un samedi par mois toute la journée et un lundi par mois modèle vivant de 18h à 20h. Pendant ces journées de création les stagiaires explorent une méthode originale permettant d’apprendre à voir différemment : dessiner et redécouvrir sa propre créativité, en expérimentant de nombreuses techniques permettant d’acquérir une plus grande liberté créative.