Claude et Chris Ballaré : Livre d'artiste et microédition - 26 Crest
Reliquaires, collages, livres-objets, collaborations avec Droséra
Claude collecte vieux livres et vieilles images,
découpe, réassemble, colle pour créer, selon un
imaginaire parfois surprenant, des collages, qu’il
peut aussi assembler pour concocter des « Livres
d’artiste » en exemplaire unique. Cette année, ce sont les reliures anciennes qui ont été martyrisées
pour créer de nouvelles images plus abstraites et
plus colorées.
Chris, sous l’égide de ses microéditions Droséra,
scanne, met en page, mêle les images créées par
Claude avec des textes d’auteurs divers plus ou
moins connus (de Baudelaire à Chris Saulnier en
passant par Michel Calonne, Jean-Olivier Majastre,
Sylvie Brès...) pour réaliser des petits livres à très
faible tirage. Pas de ligne éditoriale, les vecteurs de
sélection ne sont que désirs et plaisirs.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Christine Bevilacqua : Livre d'artiste et peinture - 84 Avignon
Livre d'artiste et peinture :
J’aime les livres, leur odeur , le toucher du papier,
l’écrit.
Les collages, peintures et livres objets sont nés de
la récolte de livres anciens, liens avec la mémoire,
l’intemporel, la trace. Ils sont le réceptacle d’un point
de vue à partager. Le papier comme une peau,
fragile barrière entre intérieur et extérieur, entre être
et paraître , entre deux , entre temps, entre caché
et révélé.
Comment représenter plus loin que cette enveloppe
à laquelle nous nous identifions ? Quelle serait notre
réalité si notre regard allait plus loin que reconnaître ?
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Gérard Boisard : Sculpture
05 Gap - Sculpture :
Fasciné de longue date par la géométrie je le fus
aussi par les petits bronzes étrusques et leur échelle
monumentale malgré leur petite taille et intéressé
par la liberté et la rapidité qu’offre la technique dite
: «à la cire perdue » j’ai, captivé par le mouvement
des corps, attitudes, allures, postures, cherché à les
capturer dans des espèces de croquis dans l’espace.
La mythologie m’a souvent servi de prétexte ( Icare et
son père Dédale, le Minotaure, Judith et Holopherne
les Centaures etc.) mais aussi les dessins d’Albrecht
Durer ou Léonard de Vinci dont on n’a pas de
sculpture et même les Nus de Michel-Ange de la
chapelle Sixtine que je me suis permis de réinterpréter
en sculpture pour ne pas rester confiné dans le travail
sur le corps de femmes qui m’a beaucoup sollicité il
est vrai. Nues vêtues à pied ou à cheval.
Née à Madagascar, et ayant grandi au Maroc ,
je suis imprégnée de ces cultures et paysages qui
m’inspirent quotidiennement dans ma vie et mon
art...
Depuis 3 ans je m’exprime par le biais de la gravure
: pointe sèche, eau forte et aquatinte. Ce nouveau
support de la plaque de métal m’ouvre à de
nouvelles perspectives et me permets de traduire
mes rêves, mes rencontres et mon imaginaire .
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Pascal Catry : Sculpture - 60 Montjavoult
Sculpture
Faire oeuvre avec la récupération c’est toujours
faire oeuvre de reconstruction. Le zinc des toits,
récupéré chez le ferrailleur, est coupé, taillé, plié,
modelé, agencé, apprivoisé pour être à l’origine
d’une reconstruction aux tonalités multiples. Témoin
écologique des agressions ou des caresses du
temps, le zinc, en vieillissant, en retient l’empreinte.
Dans l’homme comme dans le métal, Pascal Catry,
sculpteur, cherche le meilleur, le plus sensible et
nous propose avec sobriété et délicatesse, la
photographie de nos paysages intérieurs.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Christiane Coppé : Photographie - 05 Gap
Photographie
La fragmentation naît d’un sentiment ; celui d’une
fragilité intérieure projetée sur l’environnement.
La vitesse déforme et fragmente l’espace, ainsi sont
capturées ces images, directement à la prise de
vue.
Dans un état d’attention intermittente, qui produit
des éléments manquants dans le paysage, j’accède
à des univers parallèles qui m’étonnent. Myope
et souvent sans lunettes, mes images tendent à se
rapprocher de cette perception visuelle différente.
Je joue sur le degré d’abstraction : des figures
se fragmentent sur un fond fixe, ou parfois mon
propre déplacement fragmente le paysage dans
son ensemble, ou encore si je me concentre sur
certains détails, les images deviennent abstraites,
graphiques, picturales et se détachent de la réalité
du lieu géographique.
Je pense à la fragmentation du déplacement
incessant de notre vie dans l’espace et dans le
temps et du flot d’images associées qui ne laissent
qu’une rémanence rétinienne.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Jérôme Delfosse : Photographie - 05 Gap
Photographie :
Cette série de photographies porte le titre
pléonastique de « Carrés de Chaux » : le cadrage
carré enserre les murs, les murets, rebord de fenêtre
ou rampes d’escaliers recouverts de chaux, ou
parfois peut-être de peinture moderne en reprenant
l’aspect.
Ces extractions géométriques d’une réalité
rencontrée au hasard des rues des Saintes-Mariesde-la-Mer sont comme tamisées par l’objectif de
50 mm hyper lumineux, lequel possède la capacité
exceptionnelle à contrôler la profondeur de champ
via cette règle optique consistant à déterminer un
point de netteté afin de renvoyer le reste de l’image
dans une zone de flou où formes et Lumières,
adoucies par la diffusion, constituent mon véritable
sujet d’intérêt : ces images éthérées, claires, proches
du croquis.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Matthieu Dussol : Art visuel/Restitution du travail de résidence - 63 Clermont-Ferrand
Visites
Entre l’Hôtel Fifi Moulin qui a reçu plusieurs artistes,
Alexandre Corréard qui fut peint par
Géricault sur « Le radeau de la méduse » et une
eau-forte de Rembrandt retrouvée en 1995, Serres
possède un patrimoine artistique riche contenant
comme toute histoire sa part mythologique. À partir
de recherches menées dans la ville mais aussi de
récits recueillis lors de ces venues précédentes
auprès des habitants, Matthieu Dussol conduira
le public à l’occasion de visites guidées de Serres.
Cette performance sera répétée plusieurs fois par
jour. Ils sera accompagné des élèves du collège
Alexandre Corréard.
Étudie les sciences naturelles et la littérature.
Autodidacte en art. Vocation tôt confirmée devant
la Collection de l’Art Brut : la libre expressivité est
nécessaire, compulsive et émancipatrice. Oeuvre
développée instinctivement comme expression
impérieuse d’une subjectivité singulière. Le trait
mène la danse : d’encre, de peinture, de fil ou de
scie -et d’humour ! Il capte comme un sismographe
la vibration de l’être. Dans ses récentes sculptures
de bois, la puissance des outils électriques entame
un dialogue avec l’intimité de l’arbre, à la recherche
d’une présence à révéler. Ses oeuvres figurent au
catalogue des musées de Lyon et Grenoble, ainsi
que dans plusieurs collections privées (France, États-
Unis, Slovénie ).
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Exposition collective : La chaussure
La chaussure
Comme chaque année, les expositions se dérouleront
dans des lieux prêtés par les Serrois et répartis dans
tous le village. Serres Lez’Arts attribue un espace à
chaque artiste.
Il existe néanmoins un lieu d’exposition collective, lié
au vernissage de la manifestation, dans lequel tous les artistes sont représentés autour d’un thème
commun : pour cette 16ème année, le «support /
thème» est la chaussure. Chaque artiste s’est emparé
librement de ce «support / thème» : peinture, volume,
collage, photo, autres dispositifs.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Nicolas Gaillard : Photographie/Restitution du travail de résidence - 87 Limoges
Photographie/Restitution du travail de résidence :
Le territoire : du latin, territorium, « étendue sur
laquelle vit un groupe humain », selon Alain Rey dans
son dictionnaire historique de la langue française,
impliquant l’existence de limites de frontières. Mais
aussi territoire qui enveloppe les relations entre
les individus. Là se situe le point de départ de ma
démarche : la terre et les hommes qui y vivent, un
questionnement de la géographie sociale avec en
point d’orgue une recherche sur le premier contact
et l’intergénérationnalité. Ces deux points soustendent
l’ensemble de l’oeuvre finale.
Ce travail a été réalisé grâce à une collaboration
avec le collège de Serres, l’EHPAD et des habitants
de Serres. J’ai voulu jouer à nouveau avec la notion
de frontière en installant un voile noir entre les
élèves et les adultes. L’idée est de recueillir de la
matière visuelle et sonore sur ces premiers contacts
intergénérationnels pour construire une oeuvre
sensible, témoignage de ces relations humaines qui
contribuent à définir un territoire.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Christophe Galleron : Art visuel - 05 Sigoyer
Art visuel
Je suis artiste visuel, je vis dans les Hautes-Alpes et
mon travail s’inscrit dans ces grands espaces de
montagne.
Je m’intéresse, dans mes créations, à la place de
l’être humain face à des univers puissants qui nous
font nous interroger sur notre place dans le monde.
Depuis plusieurs années, je réalise ainsi sous forme
de dessins, de textes, de films, ce que j’appelle mes
portraits rêvés.
Le projet « Portrait d’un glacier » présente les créations
que j’ai réalisées après avoir passé 21 jours pendant
l’été 2016 en résidence artistique dans un refuge au
coeur du massif de l’Oisans.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Élisabeth Gérony : Art visuel - 30 Lasalle
Art visuel :
Mon travail depuis des années est sous tendu
par l’ombre, les ombres. (cf Tanizaki : l’éloge de
l’ombre) Les ombres portées de l’explosion nucléaire
de Hiroshima qui ont fixé sur le béton les formes des
hommes. Ce qui a induit un travail principalement
sur les gris, les noirs, les photos provenant de Nagasaki
et Hiroshima étant en noir et blanc. Les silhouettes
font partie de mon travail, un temps devenues kimonos
quand j’ai réalisé la filiation que j’avais avec
le Japon, elles réapparaissent continuellement. Les
kimonos en zinc oxydé, traités comme des armures
d’apparat, pour la parade, mais qui n’a plus sa raison
d’être sinon le lien de fil de fer que j’utilise pour
relier les plaques entre elles pour créer des emblèmes
de paix. Ce lien devient sculpture, il est le point de
fusion qui crée les silhouettes au gré des lumières. Il
appelle d’autres silhouettes, d’autres réminiscences,
tous ces peuples derrière nous.
L’ombre est captivante,
elle nous accompagne tout au long de notre
vie. Quand nous passons quelque part nous ne laissons
aucune trace, qu’en est-il de nous dans les lieux
où nous sommes allés ? Rien, pas même une ombre.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Olivier Le Guelvouit: Gravure - 04 Digne
Gravure :
La préparation de la plaque de zinc est une étape
importante. Cela consiste à poncer avec du papier
de verre de plus en plus fin pour obtenir une surface
presque réfléchissante. L’étape suivante consiste
à la recouvrir de vernis et la faire sécher. Le vernis
étant sec on vient le retirer avec différents outils
(pointes, brosses etc. ) c’est la partie dessin création.
Maintenant que le dessin ou les formes sont marqués,
il faut faire tremper la plaque dans une solution
d’eau et d’acide nitrique. Le temps de morsure est
différent suivant le résultat désiré.
L’acide va mordre les parties découvertes et creuser le métal. Une fois
la morsure effectuée et après un nettoyage de
la plaque elle est prête à être encrée. Il faut faire
rentrer l’encre dans les creux et ensuite en essuyer la
surface. La plaque sera passée sous presse et sous
l’effet de la pression des rouleaux, l’encre remonte
sur le papier qui couvre la plaque. L’impression est
terminée.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Manoé : Peinture - 60 Beauvais
Peinture
Peinture... Besoin viscéral de jeter mes sentiments
dans la couleur, de laisser les émotions et les
sensations prendre forme, s’estomper et se
dégrader dans la lumière. Je peins comme j’écris, et j’écris comme je vis... avec mon intuition, avec
ma sensibilité... en me laissant guider par toutes
ces choses qui s’agitent au fond de moi :
L’intérêt pour ce monde si vaste, pour les gens si différents
que je croise, pour la musique qui me nourrit, pour
les regards qui me touchent. Corrélation évidente
entre les traits de couleur sur mes toiles et les mots
que je choisis ensuite, que j’assemble un à un pour
former un poème. Chacune de mes toiles a une
histoire, un passé, des souvenirs, et des phrases qui
lui sont liées. Ce poème né dans ma peinture et
écrit dans le silence d’une page blanche me paraît
le complément indispensable de l’œuvre.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Guillaume Melin : Installation - 05 La Piarre
Installation :
Tranches de vie est une réalisation en papier
kraft, carton et structure bois qui vient découper
une tranche de la rue. L’installation part du haut
d’une maison, se poursuit sur le sol pour remonter
sur le mur en face.
Elle met en avant des volumes,
des silhouettes, en s’adaptant aux décors : un
personnage au niveau d’une fenêtre, un autre dans
la rue, un autre à la fenêtre en face ainsi que des
objets accessoires aux personnages comme une
chaise, un arrosoir, un bac à fleur...
Cette installation représente un instant du passé,
figé dans le temps comme emballé. C’est une
fraction de souvenirs imparfaits, à l’image de ceux
qui divaguent dans la mémoire et deviennent
imprécis jusqu’à s’effacer : les personnages sont
lisses et « emballés » par le temps, les visages et les
formes sont érodés.
Les couches de papier kraft matérialisent les années
écoulées que la mémoire a tendance à brouiller.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Laurie Mondet : Sculpture - 05 La Piarre
Sculpture
Ces sculptures sont des corps réalisés en objets de
récupération et en métal.
Très filaires, ils ont une apparence fragile mais sont
faits de matière dense et solide. L’éclairage joue
avec ces corps : les ombres portées des sculptures
projettent des croquis, des dessins au mur.
Une opposition se créée entre la dureté du métal et
le tracé fin d’un croquis.
Le squelette est inspiré par certaines formes réelles
mais aussi imaginaires pour mettre en avant un
élément particulier ou un sentiment.
Les structures reposent sur un équilibre précaire où
chaque élément tient un rôle essentiel.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Christian Paput : Art visuel - 05 Tallard
Art visuel
MULTYP Écrire des histoires sans lettres est un projet
ambitieux, il n’y a pas que l’alphabet pour écrire.
Certaines lettres font partie d’autres systèmes,
comme le chinois, les hiéroglyphes, etc. Il faut
connaître les signes de l’écriture que l’on veut
représenter et savoir leur faire dire ce qu’on imagine.
Écrire peut aussi se faire sans lettre, ce peut être
avec des images, avec des gravures ou encore des
objets.
Écrire est la motivation principale de toute
démarche artistique. Seule l’originalité de l’écriture
donne un véritable sens au sujet. Dans les triptyques
présentés ici, le multiple est le sujet de chaque
représentation. Et chaque sujet est l’occasion
d’explorer différentes méthodes de représentation,
gravure, peinture, photographie. Le sujet provoque
la technique et la technique transforme le sujet.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Tatiana Rozenblat : Art visuel - 34 Capestang
Art visuel
Voilà plus de 20 ans que je travaille avec des pâtes
à papier que je fabrique moi même,
le plus souvent à partir de textile recyclé, de lin ou
de coton, réputé pour leur solidité et leur capacité
à franchir le temps. Les pistes que j’explore sont
nombreuses, proches souvent de la nature et des
éléments qui la composent. Le bois, la terre, les
pierres, stimulent mon imagination.
Et à notre époque où les questions environnementales
deviennent cruciales, plus que jamais nous sommes
liés à tout ce qui nous entoure.
Notre propre équilibre s’inscrit dans ce contexte
complexe, à la mouvance permanente.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Thérèse Uguen : Sculpture du vent - 56 Séné
Sculpture du vent
Le premier travail dans la création d’un cerfvolant
en papier et bambou est la préparation
des baguettes. Il arrive que les tiges de bambou
( taillées )ne se courbent pas comme prévu ou
qu’une maladresse modifie la forme désirée ; j’utilise
alors ces “ratés” ; c’est ainsi qu’est née ma” Drôle
de Volière” Le papier est souvent récupéré dans les
boîtes à chaussures ou dans le pochette à trésors
où je conserve des chutes de papier . Le bambou
est retaillé pour obtenir plus de finesse, il est courbé
et maintenu par un fil de coton. Le papier collé à
la colle à reliure donne vie à un drôle d’oiseau qui
peut se percher au bout d’un fil. Chaque élément
“oiseau” est unique La cage est destinée à un
animal pour l’empêcher de s’enfuir , pour l’observer
ou le protéger d’un prédateur éventuel. En 1846
dans les prisons une cage recevait les prévenus
avant d’être interrogés : cette cage s’appelait “la
volière” Ma “Drôle de volière” est ouverte, pas de
barreaux ; ses occupants sont silencieux et sereins
juste animés par une respiration, un souffle… une émotion.
AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019
Céline Wong : Peinture - 75 Paris
Peinture
Je suis fascinée par les possibilités picturales
que donne la matérialité de la peinture, plus
précisément, par le fait qu’une chose aussi
concrète que la peinture puisse créer une
dynamique incessante sur le tableau et arriver à
une surface qui semble inépuisable.
À première vue, on pourrait penser que mes
tableaux sont des représentations de quelque
chose. Mais à force de regarder, on réalise que
ces scènes ne représentent et ne racontent rien.
Aucune chose précise n’est présente dans le
tableau. On est devant une surface indéterminée
et notre attention oscille entre l’image suggérée
et la matérialité de la surface.
Cette artiste n'a pu venir pour des raisons indépendantes de sa volonté. Dommage !