image
image

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

LES ARTISTES
Exposition collective
BALLARÉ Chris et Claude
BEVILACQUA Christine
BOISARD Gérard
BOURGUIGNON Claire
CATRY Pascal
COPPÉ Christiane
DELFOSSE Jérôme
DUSSOL Matthieu
ESPALLERGUES Luc
GAILLARD Nicolas
GALLERON Christophe
GERONY Élisabeth
LE GUELVOUIT Olivier
MANOÉ
MELIN Guillaume
MONDET Laurie
PAPUT Christian
ROZENBLAT Tatiana
UGUEN Thérèse
WONG Céline

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Claude et Chris Ballaré :
Livre d'artiste et microédition - 26 Crest
Reliquaires, collages, livres-objets, collaborations avec Droséra

Claude collecte vieux livres et vieilles images, découpe, réassemble, colle pour créer, selon un imaginaire parfois surprenant, des collages, qu’il peut aussi assembler pour concocter des « Livres d’artiste » en exemplaire unique.
Cette année, ce sont les reliures anciennes qui ont été martyrisées pour créer de nouvelles images plus abstraites et plus colorées.
Chris, sous l’égide de ses microéditions Droséra, scanne, met en page, mêle les images créées par Claude avec des textes d’auteurs divers plus ou moins connus (de Baudelaire à Chris Saulnier en passant par Michel Calonne, Jean-Olivier Majastre, Sylvie Brès...) pour réaliser des petits livres à très faible tirage. Pas de ligne éditoriale, les vecteurs de sélection ne sont que désirs et plaisirs.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Christine Bevilacqua :
Livre d'artiste et peinture - 84 Avignon

Livre d'artiste et peinture :

J’aime les livres, leur odeur , le toucher du papier, l’écrit.
Les collages, peintures et livres objets sont nés de la récolte de livres anciens, liens avec la mémoire, l’intemporel, la trace. Ils sont le réceptacle d’un point de vue à partager. Le papier comme une peau, fragile barrière entre intérieur et extérieur, entre être et paraître , entre deux , entre temps, entre caché et révélé.
Comment représenter plus loin que cette enveloppe à laquelle nous nous identifions ? Quelle serait notre réalité si notre regard allait plus loin que reconnaître ?

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Gérard Boisard :
Sculpture
05 Gap - Sculpture :

Fasciné de longue date par la géométrie je le fus aussi par les petits bronzes étrusques et leur échelle monumentale malgré leur petite taille et intéressé par la liberté et la rapidité qu’offre la technique dite : «à la cire perdue » j’ai, captivé par le mouvement des corps, attitudes, allures, postures, cherché à les capturer dans des espèces de croquis dans l’espace.
La mythologie m’a souvent servi de prétexte ( Icare et son père Dédale, le Minotaure, Judith et Holopherne les Centaures etc.) mais aussi les dessins d’Albrecht Durer ou Léonard de Vinci dont on n’a pas de sculpture et même les Nus de Michel-Ange de la chapelle Sixtine que je me suis permis de réinterpréter en sculpture pour ne pas rester confiné dans le travail sur le corps de femmes qui m’a beaucoup sollicité il est vrai. Nues vêtues à pied ou à cheval.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Claire Bourguignon :
Gravure - 04500 Montagnac-Montpezat
Gravure :

Née à Madagascar, et ayant grandi au Maroc , je suis imprégnée de ces cultures et paysages qui m’inspirent quotidiennement dans ma vie et mon art... Depuis 3 ans je m’exprime par le biais de la gravure : pointe sèche, eau forte et aquatinte. Ce nouveau support de la plaque de métal m’ouvre à de nouvelles perspectives et me permets de traduire mes rêves, mes rencontres et mon imaginaire .

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Pascal Catry :
Sculpture - 60 Montjavoult

Sculpture

Faire oeuvre avec la récupération c’est toujours faire oeuvre de reconstruction. Le zinc des toits, récupéré chez le ferrailleur, est coupé, taillé, plié, modelé, agencé, apprivoisé pour être à l’origine d’une reconstruction aux tonalités multiples.
Témoin écologique des agressions ou des caresses du temps, le zinc, en vieillissant, en retient l’empreinte.
Dans l’homme comme dans le métal, Pascal Catry, sculpteur, cherche le meilleur, le plus sensible et nous propose avec sobriété et délicatesse, la photographie de nos paysages intérieurs.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Christiane Coppé :
Photographie - 05 Gap

Photographie

La fragmentation naît d’un sentiment ; celui d’une fragilité intérieure projetée sur l’environnement. La vitesse déforme et fragmente l’espace, ainsi sont capturées ces images, directement à la prise de vue.
Dans un état d’attention intermittente, qui produit des éléments manquants dans le paysage, j’accède à des univers parallèles qui m’étonnent.
Myope et souvent sans lunettes, mes images tendent à se rapprocher de cette perception visuelle différente. Je joue sur le degré d’abstraction : des figures se fragmentent sur un fond fixe, ou parfois mon propre déplacement fragmente le paysage dans son ensemble, ou encore si je me concentre sur certains détails, les images deviennent abstraites, graphiques, picturales et se détachent de la réalité du lieu géographique.
Je pense à la fragmentation du déplacement incessant de notre vie dans l’espace et dans le temps et du flot d’images associées qui ne laissent qu’une rémanence rétinienne.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Jérôme Delfosse :
Photographie - 05 Gap

Photographie :

Cette série de photographies porte le titre pléonastique de « Carrés de Chaux » : le cadrage carré enserre les murs, les murets, rebord de fenêtre ou rampes d’escaliers recouverts de chaux, ou parfois peut-être de peinture moderne en reprenant l’aspect.
Ces extractions géométriques d’une réalité rencontrée au hasard des rues des Saintes-Mariesde-la-Mer sont comme tamisées par l’objectif de 50 mm hyper lumineux, lequel possède la capacité exceptionnelle à contrôler la profondeur de champ via cette règle optique consistant à déterminer un point de netteté afin de renvoyer le reste de l’image dans une zone de flou où formes et Lumières, adoucies par la diffusion, constituent mon véritable sujet d’intérêt : ces images éthérées, claires, proches du croquis.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Matthieu Dussol :
Art visuel/Restitution du travail de résidence - 63 Clermont-Ferrand



Visites

Entre l’Hôtel Fifi Moulin qui a reçu plusieurs artistes, Alexandre Corréard qui fut peint par Géricault sur « Le radeau de la méduse » et une eau-forte de Rembrandt retrouvée en 1995, Serres possède un patrimoine artistique riche contenant comme toute histoire sa part mythologique.
À partir de recherches menées dans la ville mais aussi de récits recueillis lors de ces venues précédentes auprès des habitants, Matthieu Dussol conduira le public à l’occasion de visites guidées de Serres.
Cette performance sera répétée plusieurs fois par jour. Ils sera accompagné des élèves du collège Alexandre Corréard.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Luc Espallergues :
Peinture - Sculpture - Dessin - Lecture - 69 Lyon
Peinture - Sculpture - Dessin - Lecture :

Étudie les sciences naturelles et la littérature. Autodidacte en art. Vocation tôt confirmée devant la Collection de l’Art Brut : la libre expressivité est nécessaire, compulsive et émancipatrice. Oeuvre développée instinctivement comme expression impérieuse d’une subjectivité singulière. Le trait mène la danse : d’encre, de peinture, de fil ou de scie -et d’humour ! Il capte comme un sismographe la vibration de l’être. Dans ses récentes sculptures de bois, la puissance des outils électriques entame un dialogue avec l’intimité de l’arbre, à la recherche d’une présence à révéler. Ses oeuvres figurent au catalogue des musées de Lyon et Grenoble, ainsi que dans plusieurs collections privées (France, États- Unis, Slovénie ).

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Exposition collective :
La chaussure

La chaussure

Comme chaque année, les expositions se dérouleront dans des lieux prêtés par les Serrois et répartis dans tous le village. Serres Lez’Arts attribue un espace à chaque artiste.
Il existe néanmoins un lieu d’exposition collective, lié au vernissage de la manifestation, dans lequel tous les artistes sont représentés autour d’un thème commun : pour cette 16ème année, le «support / thème» est la chaussure. Chaque artiste s’est emparé librement de ce «support / thème» : peinture, volume, collage, photo, autres dispositifs.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Nicolas Gaillard :
Photographie/Restitution du travail de résidence - 87 Limoges

Photographie/Restitution du travail de résidence :

Le territoire : du latin, territorium, « étendue sur laquelle vit un groupe humain », selon Alain Rey dans son dictionnaire historique de la langue française, impliquant l’existence de limites de frontières. Mais aussi territoire qui enveloppe les relations entre les individus. Là se situe le point de départ de ma démarche : la terre et les hommes qui y vivent, un questionnement de la géographie sociale avec en point d’orgue une recherche sur le premier contact et l’intergénérationnalité. Ces deux points soustendent l’ensemble de l’oeuvre finale.
Ce travail a été réalisé grâce à une collaboration avec le collège de Serres, l’EHPAD et des habitants de Serres. J’ai voulu jouer à nouveau avec la notion de frontière en installant un voile noir entre les élèves et les adultes. L’idée est de recueillir de la matière visuelle et sonore sur ces premiers contacts intergénérationnels pour construire une oeuvre sensible, témoignage de ces relations humaines qui contribuent à définir un territoire.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Christophe Galleron :
Art visuel - 05 Sigoyer

Art visuel

Je suis artiste visuel, je vis dans les Hautes-Alpes et mon travail s’inscrit dans ces grands espaces de montagne.
Je m’intéresse, dans mes créations, à la place de l’être humain face à des univers puissants qui nous font nous interroger sur notre place dans le monde. Depuis plusieurs années, je réalise ainsi sous forme de dessins, de textes, de films, ce que j’appelle mes portraits rêvés.
Le projet « Portrait d’un glacier » présente les créations que j’ai réalisées après avoir passé 21 jours pendant l’été 2016 en résidence artistique dans un refuge au coeur du massif de l’Oisans.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Élisabeth Gérony :
Art visuel - 30 Lasalle

Art visuel :
Mon travail depuis des années est sous tendu par l’ombre, les ombres. (cf Tanizaki : l’éloge de l’ombre) Les ombres portées de l’explosion nucléaire de Hiroshima qui ont fixé sur le béton les formes des hommes. Ce qui a induit un travail principalement sur les gris, les noirs, les photos provenant de Nagasaki et Hiroshima étant en noir et blanc. Les silhouettes font partie de mon travail, un temps devenues kimonos quand j’ai réalisé la filiation que j’avais avec le Japon, elles réapparaissent continuellement.
Les kimonos en zinc oxydé, traités comme des armures d’apparat, pour la parade, mais qui n’a plus sa raison d’être sinon le lien de fil de fer que j’utilise pour relier les plaques entre elles pour créer des emblèmes de paix. Ce lien devient sculpture, il est le point de fusion qui crée les silhouettes au gré des lumières.
Il appelle d’autres silhouettes, d’autres réminiscences, tous ces peuples derrière nous.

L’ombre est captivante, elle nous accompagne tout au long de notre vie.
Quand nous passons quelque part nous ne laissons aucune trace, qu’en est-il de nous dans les lieux où nous sommes allés ? Rien, pas même une ombre.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Olivier Le Guelvouit:
Gravure - 04 Digne
Gravure :

La préparation de la plaque de zinc est une étape importante. Cela consiste à poncer avec du papier de verre de plus en plus fin pour obtenir une surface presque réfléchissante. L’étape suivante consiste à la recouvrir de vernis et la faire sécher. Le vernis étant sec on vient le retirer avec différents outils (pointes, brosses etc. ) c’est la partie dessin création.
Maintenant que le dessin ou les formes sont marqués, il faut faire tremper la plaque dans une solution d’eau et d’acide nitrique. Le temps de morsure est différent suivant le résultat désiré.
L’acide va mordre les parties découvertes et creuser le métal. Une fois la morsure effectuée et après un nettoyage de la plaque elle est prête à être encrée.
Il faut faire rentrer l’encre dans les creux et ensuite en essuyer la surface. La plaque sera passée sous presse et sous l’effet de la pression des rouleaux, l’encre remonte sur le papier qui couvre la plaque. L’impression est terminée.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Manoé :
Peinture - 60 Beauvais

Peinture

Peinture... Besoin viscéral de jeter mes sentiments dans la couleur, de laisser les émotions et les sensations prendre forme, s’estomper et se dégrader dans la lumière.
Je peins comme j’écris, et j’écris comme je vis... avec mon intuition, avec ma sensibilité... en me laissant guider par toutes ces choses qui s’agitent au fond de moi :
L’intérêt pour ce monde si vaste, pour les gens si différents que je croise, pour la musique qui me nourrit, pour les regards qui me touchent.
Corrélation évidente entre les traits de couleur sur mes toiles et les mots que je choisis ensuite, que j’assemble un à un pour former un poème. Chacune de mes toiles a une histoire, un passé, des souvenirs, et des phrases qui lui sont liées. Ce poème né dans ma peinture et écrit dans le silence d’une page blanche me paraît le complément indispensable de l’œuvre.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Guillaume Melin :
Installation - 05 La Piarre
Installation :
Tranches de vie est une réalisation en papier kraft, carton et structure bois qui vient découper une tranche de la rue. L’installation part du haut d’une maison, se poursuit sur le sol pour remonter sur le mur en face.
Elle met en avant des volumes, des silhouettes, en s’adaptant aux décors : un personnage au niveau d’une fenêtre, un autre dans la rue, un autre à la fenêtre en face ainsi que des objets accessoires aux personnages comme une chaise, un arrosoir, un bac à fleur...
Cette installation représente un instant du passé, figé dans le temps comme emballé. C’est une fraction de souvenirs imparfaits, à l’image de ceux qui divaguent dans la mémoire et deviennent imprécis jusqu’à s’effacer : les personnages sont lisses et « emballés » par le temps, les visages et les formes sont érodés. Les couches de papier kraft matérialisent les années écoulées que la mémoire a tendance à brouiller.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Laurie Mondet :
Sculpture - 05 La Piarre
Sculpture

Ces sculptures sont des corps réalisés en objets de récupération et en métal.
Très filaires, ils ont une apparence fragile mais sont faits de matière dense et solide. L’éclairage joue avec ces corps : les ombres portées des sculptures projettent des croquis, des dessins au mur.
Une opposition se créée entre la dureté du métal et le tracé fin d’un croquis.
Le squelette est inspiré par certaines formes réelles mais aussi imaginaires pour mettre en avant un élément particulier ou un sentiment. Les structures reposent sur un équilibre précaire où chaque élément tient un rôle essentiel.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Christian Paput :
Art visuel - 05 Tallard

Art visuel

MULTYP Écrire des histoires sans lettres est un projet ambitieux, il n’y a pas que l’alphabet pour écrire. Certaines lettres font partie d’autres systèmes, comme le chinois, les hiéroglyphes, etc.
Il faut connaître les signes de l’écriture que l’on veut représenter et savoir leur faire dire ce qu’on imagine.
Écrire peut aussi se faire sans lettre, ce peut être avec des images, avec des gravures ou encore des objets.
Écrire est la motivation principale de toute démarche artistique.
Seule l’originalité de l’écriture donne un véritable sens au sujet. Dans les triptyques présentés ici, le multiple est le sujet de chaque représentation. Et chaque sujet est l’occasion d’explorer différentes méthodes de représentation, gravure, peinture, photographie. Le sujet provoque la technique et la technique transforme le sujet.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Tatiana Rozenblat :
Art visuel - 34 Capestang


Art visuel

Voilà plus de 20 ans que je travaille avec des pâtes à papier que je fabrique moi même, le plus souvent à partir de textile recyclé, de lin ou de coton, réputé pour leur solidité et leur capacité à franchir le temps.
Les pistes que j’explore sont nombreuses, proches souvent de la nature et des éléments qui la composent. Le bois, la terre, les pierres, stimulent mon imagination.
Et à notre époque où les questions environnementales deviennent cruciales, plus que jamais nous sommes liés à tout ce qui nous entoure.
Notre propre équilibre s’inscrit dans ce contexte complexe, à la mouvance permanente.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Thérèse Uguen :
Sculpture du vent - 56 Séné

Sculpture du vent

Le premier travail dans la création d’un cerfvolant en papier et bambou est la préparation des baguettes. Il arrive que les tiges de bambou ( taillées )ne se courbent pas comme prévu ou
qu’une maladresse modifie la forme désirée ; j’utilise alors ces “ratés” ; c’est ainsi qu’est née ma” Drôle de Volière” Le papier est souvent récupéré dans les boîtes à chaussures ou dans le pochette à trésors où je conserve des chutes de papier .
Le bambou est retaillé pour obtenir plus de finesse, il est courbé et maintenu par un fil de coton. Le papier collé à la colle à reliure donne vie à un drôle d’oiseau qui peut se percher au bout d’un fil.
Chaque élément “oiseau” est unique La cage est destinée à un animal pour l’empêcher de s’enfuir , pour l’observer ou le protéger d’un prédateur éventuel.
En 1846 dans les prisons une cage recevait les prévenus avant d’être interrogés : cette cage s’appelait “la volière” Ma “Drôle de volière” est ouverte, pas de barreaux ; ses occupants sont silencieux et sereins juste animés par une respiration, un souffle… une émotion.

AUTOMNE 2019 : les 20, 21, et 22 septembre 2019

Céline Wong :
Peinture - 75 Paris

Peinture

Je suis fascinée par les possibilités picturales que donne la matérialité de la peinture, plus précisément, par le fait qu’une chose aussi concrète que la peinture puisse créer une dynamique incessante sur le tableau et arriver à une surface qui semble inépuisable.

À première vue, on pourrait penser que mes tableaux sont des représentations de quelque chose. Mais à force de regarder, on réalise que ces scènes ne représentent et ne racontent rien. Aucune chose précise n’est présente dans le tableau. On est devant une surface indéterminée et notre attention oscille entre l’image suggérée et la matérialité de la surface.

Cette artiste n'a pu venir pour des raisons indépendantes de sa volonté.
Dommage !