BAIlLET Béatrice : « Mon travail s’intéresse principalement à la
couleur contextualisée. J’utilise la performance,
mais aussi la peinture, la photo, la vidéo, le dessin
ou le son pour constater avec ironie l’utilisation
des couleurs vives dans les codes sociaux,
architecturaux, signalétiques, etc. Parallèlement,
je suis passionnée de carnavals. J’organise des performances collectives
participatives* et je fabrique en collaboration
avec le public ou des artistes, des objets, des
histoires et/ou des costumes.
Je pratique le coloriage comme une activité
d’écriture des temps d’attentes et de réflexions.
Je remplis de couleurs vives autant des cahiers
dédiés au coloriage. »
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
BOURRET Valérie : Cette série de dessins s’appelle « Les centimètres »...
En reprenant des tableaux célèbres pour les recréer à ma manière,
je peux ainsi, en même temps, dialoguer avec les grands peintres,
apprendre d’eux, m’en rapprocher, les ressentir, tout en mettant
mon imaginaire à l'œuvre.
Beaucoup d’artistes ont peint d’après des chefs d'œuvres et en ont
livré leur propre interprétation.
Pablo Picasso disait de ce travail « La réalité est plus que la chose
elle-même. La réalité c’est la façon dont on voit les choses.»
Petits cadres de 30 à 20 cm de long et largeur.
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
Ateliers Canopé des Hautes-Alpes: « Ensemble, partons à la découverte d'œuvres
originales d’artistes contemporains à travers
deux aventures fantastiques.
Sur notre route nous accompagnerons deux
inspecteurs un peu fous, Deverre et Defer dans
leur enquête « Nom de code POMPIDOU ».
Puis nous croiserons Pili Pili à la recherche « Des
Zigotos chez Crapoto ».
Ainsi nous irons de jeu en jeu et de recherche en
surprise.
Nous t’attendons dans notre atelier numérique… »
Canopé académie d’Aix-Marseille fait partie du réseau national Canopé. Il propose ressources, expertise et accompagnement à tous les acteurs de la communauté éducative : enseignants, professeurs-documentalistes, stagiaires IUFM ou étudiants, chefs d’établissement, inspecteurs, formateurs, partenaires de l’éducation (parent d’élèves, association, collectivité…).
Il intervient plus particulièrement dans six domaines :
- l’édition de produits pédagogiques et culturels ;
- le développement de services numériques en ligne ;
- l’ingénierie et le conseil en matière de ressources numériques, notamment auprès des collectivités territoriales ;
- l’accompagnement des équipes éducatives sur le terrain ;
- les services documentaires ;
- les arts et la culture.
Ateliers Canopé :
Les quatre Ateliers Canopé mettent en œuvre ces missions dans chacun des départements de l’académie et offrent un accompagnement de proximité :
- accueil des enseignants dans les médiathèques et librairies ;
- animations et formations dans les établissements ;
- organisation d’événements ;
- assistance Documentation et Numérique.
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
CHARMASSON Florence : « Je suis par essence une artiste installationniste.
Mon travail de peintre « mixed-média *» est venu
plus tard.
Je conjugue passé, présent dans un faire instinctif
et un faire construit.
Le parfait ne me préoccupe pas. On peut retrouver
dans ce que je donne à voir un sujet, une idée et
parfois juste un « rien ».
Je travaille plusieurs peintures en même temps et
les présente seules, ou dans des compositions où
cohabitent parfois d’autres éléments. Elles ont toutes en commun des fragments
de manuscrits anciens, des traces écrites qui
s’imposent comme des fenêtres sur le passé,
figées dans un travail de peinture et de collages
de papiers déchirés superposés. »
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
CHENG Fan : « La contradiction culturelle* est toujours un
axe d’expression dans sa création. Plutôt que
de jouer avec les codes culturels, Fan CHENG
mène ce jeu jusqu’au point où il se dissout dans
l’absurde. Pour lui, les contradictions culturelles
permettent une désidentification dans lequel le
vide n’appartient pas plus à telle tradition qu’à
telle autre, où les sensations se détachent de leur
fardeau référentiel…
Il a développé une recherche plastique en explorant
différents médiums expérimentaux*, dans
une plasticité qui s’affine, dans une singularité
poétique, particulièrement dans une recherche
sur la différence entre esthétique chinoise et
occidentale, afin de trouver les possibilités
du langage pictural et la contemporanéité
d’expression. »
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
CIRET Pascal : « Depuis quarante ans j’écris des haïkus, ou
tente d’écrire.
Ah ! Ce haïku...
Petit poème bref, d’origine japonaise de trois vers
de 5/7/5 pieds.
Ces contraintes m’attirent, la réduction au
presque rien, voie de l’instant, expérience de
l’instant, poésie en toute modestie et légèreté.
Le haïku en tant que ravissement soudain dans
l’imprévisible, juste un tressaillement ou comment
être à la traque du signe jusque-là invisible ou
infime, une subjectivité objective* du moment.
L’encre de Chine qui les accompagne, ici, n’apporte
pas une illustration au poème, mais offre une
correspondance intime. »
Petits papiers suspendus au plafond...
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
FENELOUX Bernard « J’ai toujours aimé l’expression picturale, ma
mère a d’ailleurs conservé certains de mes
dessins d’enfant... Lorsque j’étais en activité,
je suis allé pendant 3 ans prendre des cours
à l’école des Beaux-Arts de Digne-les-Bains.
Après un accident de santé (AVC) qui m’a laissé
hémiplégique et aphasique, j’ai repris la peinture
à l’Atelier du Crayon Gris, à Sisteron, en 2007. Et
depuis, la peinture à l’huile est mon activité de
prédilection.
Le thème de mes peintures est très varié, mais
y reviennent souvent la nature, les animaux, des
personnages imaginaires. Parfois je ne réfléchis
pas vraiment à ce que je vais peindre, l’image
éclot spontanément de ma main (je n’ai que la
main gauche de valide).
Je travaille tout spécialement la couleur,
les contrastes improbables m’intéressent
beaucoup. »
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
FONTANA Carole « Je travaille sur l’idée de jardin pour ce qu’il
m’offre comme couleurs, formes pour construire
un espace all-over.
Je suis dans la saturation, l’excès et l’apparat.
Je croise les origines, entremêle les influences,
développe un esprit naïf d’où naissent des jardins
insolites, exotiques, improbables et pourtant
familiers. »
Les peintures sont richement colorées, à l'image des jardins de Balata...
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
FREDERICQ Guy : « J’aime travailler les matériaux durs : bois, pierre
(marbre, granit, basalte…) acier, verre, avec très
peu d’outils (manuels et électriques). Je travaille
en taille directe et souvent par association
de matériaux. Rarement d’après esquisse.
Les « défauts » qui découlent de cette démarche
apportent de l’âme à l'œuvre.
Mon travail actuel s’articule autour de la création
de « témoins », « bornes », « outils », centrant la
recherche sur des textures, des matières et des
formes, alliant modernité* et primitivisme. »
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
GOURVIL Geneviève : « Dans mes tableaux, je pose l’enjeu pictural
comme un poème. Ma démarche artistique
s’inscrit dans une recherche intuitive d’unités
harmoniques. Il s’agit d’une figuration du monde
sensible de l’humain. Mon oeuvre est narrative*.
Je choisis de l’élaborer dans le matériel fertile de
l’imaginaire, de la mémoire, du rêve. Je travaille principalement les techniques à l’eau.
Je peins sur carton, bois, papier ou sur toile. Je
nourris l'œuvre, pour qu’elle soit tactile, de
textures, d’effets, de matières. De là, j’associe des
éléments variés (fer, mica, papier, tissu, verre...).
J’applique diverses techniques : ici et là, je colle,
couds, gratte, imprime, incise, incruste ... »
De gauche à droite : Amours au secret de l'arbre ----- Avec le vent des villes ------Amare
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
IACHETTI Rafaele : « Mes premières œuvres sont des sculptures
en papier réalisées avec différentes techniques
et sujets figuratifs. En 1982, je commence
à fréquenter l’atelier d’une peintre à Turin et
je me passionne au dessin et à la peinture. La
recherche de la représentation du mouvement
est une constante de mon travail. Les sculptures
deviennent abstraites*, la peinture garde une
marque figurative avec au centre la figure
humaine. Les thèmes que j’ai traités sont la danse,
les regards et dernièrement les valises ».
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
JOUVE Dominique : « - Un regard décalé se présente souvent à mes
yeux sur les objets que je croise au quotidien.
Je travaille avec des matériaux de petites tailles,
naturels ou industriels, que j’assemble, tisse,
tricote. J’invente ainsi une surface, des tissus.
Il en va de même avec les mots, je joue, résonne
avec leur sonorité, leur musique. Le temps, la
poésie, la rêverie, l’humour participent pleinement
à l’élaboration de mes œuvres. »
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
MARTIN GALTIER Christian « Après un accident cardiovasculaire j’ai été obligé
de dessiner de la main gauche ;
ces exercices m’ont permis de continuer à
dessiner d’une manière ludique.
Le dessin a perdu en finesse et en construction et
a peut-être gagné en spontanéité…
Je dessine les objets que je vois dans ma chambre,
des natures mortes et quelques personnages.
J’ai fait une centaine de dessins au crayon noir. » Chaque dessin est réalisé au format A4 environ.
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
Office de tourisme : Le thème de l'exposition à l'office de tourisme est "Le chapeau". Voici quelques exemplaires qui ont attiré mon regard... en toute subjectivité, bien entendu !
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
ORTNER Simon : « Je suis peintre et jardinier. Ma peinture, bien
que informelle, est souvent paysagère, j’aime
marcher et observer la nature, le végétal, qui est
mon travail quotidien.
J’utilise le paysage comme genre car j’éprouve
au contact de la nature des sensations brutes,
sauvages, qui m’entraînent, en tous lieux, dans
une réflexion picturale. J’observe attentivement
les paysages que je traverse, la démesure,
l’élévation, la présence de la terre et du ciel, la
couleur. »
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
PERRIER Christian : « Ma peinture ne cherche pas à représenter des
choses, des paysages ou des personnes mais des
sensations ou plus précisément des vertiges, des
moments d’illusion, de perplexité où l’on ne sait
pas très bien ce que l’on a cru voir…
Il m’arrive d’esquisser* des figures*. Végétaux
anonymes, ustensiles approximatifs*, architectures
improbables*. Pour aussitôt vouloir les défigurer,
les déformer, les abolir, les raturer. Pour
éviter l’image. Parce que l’image enferme, bride l’imaginaire, sombre dans l’anecdote, la littérature.
Permettre ainsi le vagabondage du regard…
Le dessin n’est pas important dans mon travail
: les formes sont assez rudimentaires*. Je
recherche même une certaine maladresse pour
mieux égarer le regard et retarder l’identification.
C’est la couleur qui dessine et qui exprime, tantôt
en tons assourdis et terreux, tantôt dans des tonalités
vives pour éblouir et dérouter le regard. »
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
PINERO BALASTEGUI Eugène : « Cette installation d’Art Contemporain illustre
les traces laissées en mémoire par nos cicatrices
invisibles.
Des chevrons, base d’une structure de plancher,
destinés au recyclage ont été débarrassés de
leurs clous, nettoyés, dégauchis, rabotés, poncés
et enfin colorés. Après leur restauration, les monoxyles
polychromes retrouvent leurs clous et nous
démontrent ainsi l’indélébilité des cicatrices. Les
monoxyles résument notre vie. Je propose donc
un voyage à travers notre mémoire. En retrouvant
les stigmates des cicatrices, je m’interroge : En
quoi ceux-ci dénaturent-ils les sujets ? »
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
RAGOUCY Pascal : « Pour moi l’acte de photographier doit se réduire
à un rapport le plus simple possible entre un
individu - celui qui va regarder mon travail - et une
situation - ce que je veux montrer -.
A partir de cette idée, je vais donc faire des choix :
choix du regard, de l’outil à utiliser, et au final de
la présentation.
Pour chaque situation j’ai besoin d’un outil. Je n’ai
pas d’a priori sur les techniques et j’utilise chacune
d’elle en fonction de ce qu’elle peut m’apporter.
J’interviens sur mes images en travaillant les
lumières, les couleurs, les contrastes, à la
manière d’un peintre qui part du croquis simple
pour arriver à une peinture pleine de nuances. »
RAK Nathalie : « Je travaille depuis de nombreuses années avec les textiles. Mais je dessine aussi, j’utilise la photographie
parfois ou d’autres techniques.
Le tissu m’intéresse beaucoup pour sa matière, parce qu’on peut l’assembler, le modeler, le superposer
mais aussi pour ce qu’il évoque. Par exemple, le velours c’est l’aisance, le confort, le feutré alors que la
toile cirée serait plutôt le quotidien, la simplicité, la cuisine.
J’oriente mes travaux vers des formes organiques, baroques et décoratives*. J’utilise beaucoup
l’hybridation*, c’est-à-dire que je réunis des formes d’univers différents pour en recréer un autre. Mon
travail parle de l’Homme, son environnement social, culturel ou géographique et interroge les liens qui
les unis. »
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
RICHE Paule : « Mes dernières encres sont des Tondos*.
Cette forme a des spécificités techniques et
symboliques qui changent des formats plus
traditionnels (figures*, paysages*, marines*...)
C’est un véritable défi formel à relever que
de s’adapter aux particularités de ce type de
composition.
A la base je me suis intéressée au tondo pour
un projet sur lequel je travaille, liant musique et
peinture, pensant que ce format était celui qui
traduirait le plus la perception de la musique.
Actuellement les tondos sont pour moi l‘occasion
de continuer mon travail de « méditation
écologique* » commencé lors de la catastrophe
de Fukushima et de la COP 21, hymne à la terre
en cette période de bouleversement climatique. »
« … Comme agit la musique qui nous fait imaginer,
comme le chant d’oiseau qui fait sortir de la
chambre, comme une mappemonde qui donne
envie de voyager… »
F. Rousseau
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
ROUZE Cédric : L’instant, c’est au bras du temps qu’il se tient,
Le temps, c’est au pied de l’instant qu’il se trouve...
« Je trouve mes pierres. Leurs formes me parlent.
Elles viennent de loin, jetées depuis des milliers
d’années dans les pentes d’un torrent alpestre.
Une matière déjà vivante, déjà formée, déjà pleine
d’évènements insondables.
Comment prendre chacune, chaque forme,
originelle et originale, la rencontrer, la reconnaître,
voir les signes qu’elle porte et entendre ceux
qu’elle donne.
Sculpter pour être touché, pour toucher.
De cela, certaines sculptures sont la trace.
Equilibres improbables*, arêtes de forces
cachées, assemblages en tension, mais aussi
parer et séparer, polir le brut, voilà ce qui me
travaille.
Des questions qu’on peut encore entendre, sous
tout ce qui clignote aujourd’hui dans le monde. »
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
SEBASTIAN Hélios : « Je travaille avec de nombreux médiums comme
l’encre de chine, les stylos encres, l’acrylique ou
encore les pigments, que je manipule de multiples
façons, essentiellement sur support papier. Je me
base sur des notions qui sont le cœur de mon travail
: la répétition, l’accumulation, la gestuelle
et le rythme, je m’inspire également beaucoup
de la méditation afin de réaliser ce que je fais. Je
me situe entre le tachisme et l’expressionnisme
abstrait qui sont pour moi des mouvements très
importants. »
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
Travaux des stagiaires : Les travaux sont réalisés sous forme d'ateliers au cours desquels divers thèmes sont abordés. Ici, je vous propose "Portraits en traits et en couleurs". « Un portrait est une œuvre d'art picturale, graphique photographique ou sculpturale dont le but est de représenter, de façon ressemblante, une personne avec sa tenue et ses expressions caractéristiques. Il a pour fonction de fixer l'image d'un vivant pour qu'elle lui perdure. De nos jours, avec la photographie et son usage ordinaire (photomaton, documents administratifs), la manière d'aborder un portrait est multiple : c'est pourquoi un grand nombre d'artistes le revisite dans des jeux de détournements, d'accumulation... »
Les 23, 24 et 25 septembre 2016 -
WANG Xiao Yan : « La question du rêve et de l’inconscient est
primordiale pour moi. Mon travail trouve sa
source dans le monde extérieur ainsi que dans
le monde mental. Je cherche à transmettre dans
mes œuvres le sentiment de perte de frontières
entre ces deux mondes.
Je travaille principalement la peinture à
l’huile de style figuratif, mais j’utilise aussi
l’installation et la photographie, j’opte pour
une pluridisciplinarité efficace, pour exprimer la
variété de mes propositions.
Je cherche à exprimer mes sensations venues
du monde extérieur, mes sentiments personnels
émotionnels et spirituels. Les êtres qui se trouvent
dans ma peinture sont en lien direct avec ma vie
et mes rêves un peu comme un journal intime. »