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L'originalité de cette installation réside dans la matière qui la compose : les cheveux (de l'artiste ?).
L'artiste trouve son inspiration dans les divers ouvrages d'art, notamment à partir de la forteresse de Salses.
C'est ce que l'artiste essaie de montrer par des reproductions stylisées où matériaux et lumière se mêlent.
Les esquisses sont tout en finesse. On apprécie cette succession de dessins dans lesquels on ressent quelque émotion.
Pour la plupart, les vitraux sont des fragments d'autres vitraux ayant existé sous une autre forme.
Avec de nombreux petits coups de crayon gris (environ 5 mm chacun), en alternant divers appuis, on obtient des vagues, des reliefs, etc.
En fonction de la lunière, naturelle ou artificielle, les effets obtenus sont différents.
L'artiste expose diverses réalisations, telles que ces grands dessins sur tissu ou aussi des bijoux clinquants.
Mais ce sont aussi des mobiles qui, sous l'abri de jardin ou dans la rue qui monte vers la tour de Molend, scintillent au soleil ou nous enchantent par les sons qu'ils produisent au gré du vent.
Les lavoirs de l'école et de l'Auche sont investis par d'étranges créatures.
Les spirales forment des spirales telle une suite sans fin.
Les toiles ainsi disposées donnent, selon l'angle d'où on les regarde, diverses impressions. Les constrastes évoluent avec la lumière.
Quelques éléments plus rapprochés montrent les réalisations en détail.
Ces peintures déroutent à la première approche. Cependant, en sortant de la maison Roche, on a l'impression que la porte et la toile vont ensemble...
Ici un tryptique : collage sur fond gris (40 cm environ) laisse place à l'imagination. 
Ces étranges personnages sortis des doigts habiles de l'artiste sont constitués des déchets patiemment collectés dans le lit du torrent du Buëch...
La peinture est aussi une autre activité de l'artiste. Les rues de Serres sont naturellement source d'inspiration pour l'artiste Serrois.
La nature fournit les éléments nécessaires à la construction d'objets divers (petits animaux, paysages en trois dimensions).
La pelouse de l'écomusée serrois devient par enchantement le lieu de prédilection de ces poissons virevoltant selon le vent, autour de quelques embarcations...
Quelques toiles assez imposantes (un mètre de haut environ) aux grandes taches suggestives.
Les toiles semblent aller par deux.
Ce sont de grandes toiles (un mètre de haut ou de large environ) dont les sujets font penser aux femmes de Dubout !
Les sujets sont peints avec de grands aplats, aux couleurs vives, mises en valeur par la lumière ambiante.
Cet artiste utilise divers objets récupérés aussi bien issus de la nature que des productions humaines.
Cette installation est la plus curieuse exposée dans ce décor. 
Dès l'entrée dans la salle, on est frappé par la note fantastique qui y règne.
Divers sous-verres montrent la qualité du travail réalisé. Les étapes de la constitution des planches, de l'esquisse à la mise en couleur, nous font comprendre leur démarche.
De grandes statues nous accueillent dans le jardin. C'est la relation que nous entretenons avec notre propre corps et celui d'autrui qui est explorée.
L'artiste est infirmière (service gynécologie) :
De grandes toiles suspendues.
Formes diverses...
On rencontre avec cet artiste un spectacle qui semble réel à l'approche du passant.
Cet artiste Serrois a plusieurs cordes à son arc !
Enfin retour à la sculpture de prédilection : les têtes faites de pierre taillée, pierre collectée dans le torrent du Buëch, probablement.
Tel un drapeau de feu, cette installation nous fait lever les yeux vers le bleu du ciel...
Les grandes fresques sont traitées avec des encres. Leur assemblage joue dans la lumière, qu'elle soit naturelle ou artificielle.
Grands fresques ou petits tableaux, et aussi dans les écrits le noir et le blanc sont de la partie.
Les montagnes sont sources (!) d'imagination pour cet artiste.
...et chacun n'a plus qu'à se laisser emporter par l'ouvrage et son imagination...
Le tryptique est intitulé «Les relevailles». Allusion à la maternité ? Allusion à la condition féminine ? Pour ma part, j'y vois un clin d'oil à l'histoire locale à laquelle les tabous religieux faisaient référence. Certes, l'ambiance de la chapelle s'y prête.
Autre type d'expression : 
La toile de lin sur châssis est un parfait outil de support d'expression de l'artiste. 
Une autre technique est utilisée. 
Des toiles rencontrées de cette artiste, je retiens ces grandes touches de couleur. Les détails sont peu marqués : ils se laissent deviner toutefois.
Ce quai de gare a quelque chose de magique. Où sont les voyageurs ? On devine pourtant le conducteur...