Les ressources de la commune Le Bersac sont essentiellement agricoles.
MARAÎCHAGE et production de jus de pomme du verger chez M. & M.G. dans leur ferme de Serre-Trompette.
BOULANGERIE (à Savournon) :
Cuisson au feu de bois, pains au levain, ce sont des saveurs diverses dues aux farines produites directement à partir des cultures des propriétaires.
On trouve également des jardins potagers, sources de richesses, car rien n'est aussi bon qu'un produit fraîchement cueilli après avoir été élevé dans des conditions idéales, sans produit chimique, et arrosé à l'eau de source.
Fruits d'automne
Dans notre jardin public, au pied du mur, délice d'automne ou de fin d'été : ces figues-là seront pour mon goûter !
Ces mûres sont au bord des chemins, comme ici en haut du buisson, accessibles seulement aux petits oiseaux.
Bientôt mûr lui aussi !
Régal des soirées d'hiver en petits blocs bien séchés.
Mais on peut tout aussi bien prendre plaisir à la culture des fleurs : ça ne sert à rien, peut-être croyez-vous ?
Et pourtant, le plaisir des yeux ?
Celui des papilles olfactives ?
N'est-ce pas important aussi ?
Fenaison
Les premières coupes de foin ont lieu dès la fin du mois de mai. Maintenant que les herbes ont séché, c'est la mise en place des andains avec un engin rotatif. Les andains sont avalés par la presse qui fabrique de grosses bottes de foin.
Fenaison
Les bottes ainsi créées sont transportées, ici avec un engin à tout faire. Les bottes sont assemblées sur une charrette pour être ensuite entreposées dans les granges.
Fenaison
Ici un autre type de machine intervient. Un peu moins récente, elle nécessite un tracteur beaucoup moins puissant.
La terre est sèche : heureusement l'arrosage et la chaleur aidant, de nouvelles coupes de foin fourniront d'autres réserves pour nourrir les troupeaux d'ovins cet hiver.
Fenaison
Autre engin pour charger les bottes sur une remorque, et pour s'en aller dans la grange : certaines nourriront les troupeaux de l'agriculteur cet hiver, d'autres seront destinées à la vente, dans des régions moins favorisées en fourrage.
Labourage
D'ordinaire, les labours s'effectuent dès que la moisson est terminée.
Ici, c'est en plein hiver (24 janvier) que les sillons bien droits se dessinent.
Dans ce quartier légèrement pentu, l'eau a pu s'écouler,
la terre n'est pas argileuse : ceci explique que les engins ne craignent pas
d'abimer le sol.
Vu de plus près, trois sillons sont réalisés. Il est
à remarquer que la terre est envoyée vers le bas, la parcelle
labourée du haut vers le bas. Autrefois c'était l'inverse :
cela permettait de placer la charrue à l'horizontale.
Les labours
Après que les mottes de terre aient séché, elles sont cassées finement avec un griffon. Vitesse de travail et vent forment en commun un joli nuage de poussière !
Le labour est tout un art.
Des compétitions de labour (départementales, régionales
) mettent en exergue la dextérité des conducteurs de tracteurs. C'est ce que nous appelons l'amour du travail bien fait, « Voilà donc de la belle ouvrage ! ».
Sillons bien droits et régulièrement creusés, la terre retournée avec soin sont autant de critères pour définir le meilleur laboureur.
Ces images relèvent du passé. Cette dernière vigne a disparu, de même que son propriétaire.
Afin que perdure leur mémoire...
Vendanges
Nous sommes devant la dernière vigne du village, toutes les autres (chaque ferme avait « un peu de vigne ») ont été arrachées.
Celle-ci appartient à l'un de nos doyens du village. Sa famille, ses voisins, ses amis lui « donnent la main », « pour la dernière fois probablement, car c'est un travail pénible », avoue-t-il.
Les belles grappes sont cueillies, portées en caisse puis iront dans la cave où elles subiront les transformations qui fourniront quelques hectolitres de « pressé », de « piquette », en tous cas, un vin aux qualités biologiques bien naturelles.
En cet après-midi d'automne (c'est le 4 octobre) le soleil accompagne les vendangeurs : fille, neveu et nièces, voisines et voisins sont venus pour "donner la main" comme il se doit.
Les belles grappes aux grains juteux sont collectées dans les caisses pour être ensuite transportées à la ferme ; elles donneront un vin naturel pas trop alcoolisé au goût fruité.
Tout ceci sous le regard souriant de Jean, propriétaire, qui hélas ! voyait là ses dernières vendanges.
La vigne a été arrachée et depuis, Jean aussi nous a quittés.
Coupe des foins
Oublié le cheval, oubliée la barre de coupe
Des raisons pratiques, la sécurité privilégient des engins protégés et tractés pour couper les foins.
Ici, c'est la première coupe de la luzerne encore un peu fleurie et forte en odeur sucrée.
Cette façon de faire permet de préparer des andains réguliers et larges.
Au loin dans la dernière image, c'est la deuxième coupe de foin en train de sécher, prête à faire des bottes, en ce dernier jour de juin.
Conservation.
Après avoir ramassé les céréales il est nécessaire de les conserver, de les faire sécher dans les silos de la vallée du Buëch.
Il y a le choix entre le silo privé situé dans la commune Le Bersac (à droite), ou bien dans celui situé à Serres, géré par une coopérative (à gauche).
Cette image relève du passé. Cette vigne située aux Clavelas a disparu, de même que son propriétaire.
Afin que perdure leur mémoire...
Vignes bersacoises
Nous sommes devant l'avant-dernière vigne du village, photographiée ici, en 1993.
Chaque ferme possédait « un bout » de vigne. C'était une production d'un vin plus ou moins alcoolisé (certains crus arrivaient à 9, voir 10° !). C'était aussi le plaisir de consommer les raisins à l'automne, qu'il était possible de conserver quasiment jusqu'à la Noël en suspendant les grappes dans les caves. On plantait également des pêchers qui donnaient bon an mal an quelques paniers de pêches de vigne, à la peau épaisse et bien juteuses !
Pour des raisons économiques, de changement de mentalité, de santé, cette tradition a disparu : actuellement un champ de céréales a remplacé tous ces produits.